Le Signal
Le Temps se meurt et sombre.
Attends sur le quai des espoirs assouvis.
Dans un silence où nul ne sait naviguer,
Le signal retentit.
Les fenêtres s’ouvrent et les portes s’effondrent.
Assieds-toi, lâche tes sanglots.
Lance les maux sinistrés dans un flot de lignes nuancées.
Adoucis les contours de ces éclats brisés.
Les sillons s’enlisent.
Le souffle du vent s’apaise.
Saigne, souffre sans sourciller.
Soigne la Source à sauver.